Culture / Patrimoine

Les Rencontres d’Arles 2025 s’annoncent “vibrantes et engagées”

L'édition 2025, aux dates (7 juillet - 5 octobre) et aux horaires élargis, a été présentée mercredi 19 mars à l'Hôtel de Ville.

Publié par Romain Vauzelle le


Les Rencontres 2025 ne s’ouvriront que le 7 juillet, mais Arles a déjà revêtu ses habits de capitale mondiale de la photographie à l’occasion de la présentation de l’événement, mercredi 19 mars, dans la salle d’honneur de l’Hôtel de ville. Une édition qui succèdera à celle de tous les records, avec 160 000 visiteurs en 2024, “dont plus de 10 000 Arlésiens” a relevé en préambule Claire de Causans. Et l’adjointe au maire déléguée à la Culture de se féliciter de la dimension sociale des Rencontres, avec le retour à un emploi stable pour plus de la moitié des agents d’accueil et de billetterie recrutés. “Je me réjouis également que la Ville puisse proposer un nouveau lieu, l’ancien collège Mistral, et qu’ensemble, nous proposions d’étendre à la fois les horaires d’ouverture des expositions, mais aussi la durée du Festival jusqu’aux premiers jours d’octobre.”

Des prolongations qui promettent de nouveaux records de fréquentation pour cette 56e édition placée sous le signe de l’engagement. “La photographie y est envisagée comme un outil de résistance, de témoignage et de transformation sociale face aux crises contemporaines” a expliqué le directeur des Rencontres d’Arles, Christoph Wiesner, avant d’entrer dans le détail de la programmation en relais avec la directrice adjointe Aurélie de Lanlay. Avec, en tête de gondole, l’exposition d’où est tirée l’affiche de ces Rencontres 2025 : “On country : photographie d’Australie”, qui explore “la relation profonde et spirituelle que les peuples premiers entretiennent avec leurs terres.”

On retient aussi les expos présentées dans le cadre de l’année Brésil-France, célébrant la richesse artistique du pays latino-américain, interrogeant son héritage colonial et évoquant les luttes des indigènes et des minorités. La question des territoires est aussi posée dans l’exposition “US Route 1”, révélant les mutations des États-Unis à travers l’exploration de cette route mythique. Ces Rencontres 2025 nous parleront aussi d’Yves Saint-Laurent, des liens familiaux ou de la mafia sicilienne. “Une édition vibrante et engagée, relève Christoph Wiesner, où l’image s’affirme, plus que jamais, comme un espace de prise de conscience et de réinvention.”

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