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Culture / Patrimoine, Tradition
Publié par Romain Vauzelle le
Ils sont arrivés d’Espagne entre mercredi et vendredi. Et depuis dimanche 2 avril, le public peut les admirer à l’Espace toros, ouvert gratuitement jusqu’à jeudi aux corrales de Gimeaux. Ce sont eux aussi, les stars de la feria : 33 toros de combat provenant des meilleurs élevages du moment. Les plus scrutés par les aficionados, les plus photographiés par les curieux, sont évidemment les toros de Victorino Martin, l’élevage mythique qui est à l’affiche de la corrida du lundi après-midi. Mais aussi ceux de La Quinta, qui partagent le cartel le plus prestigieux, celui du samedi, avec Roca Rey et Sébastien Castella, dont la présence à Arles est confirmée malgré une récente blessure aux cotes.
Les deux élevages, qui se distinguent par ses toros de couleur grise, sont réputés pour leur âpreté, mais aussi par la qualité de leur charge quand le torero sait les dompter. Et Roca Rey et Castella savent. Les Victorino Martin ont d’ailleurs tapé dans l’œil de Patrick de Carolis, présent à l’Espace toros dimanche pour l’inauguration des lieux. Le maire d’Arles a rendu hommage à Luc Jalabert, qui avait créer ce lieu pour les Arlésiens lorsqu’il dirigeait les arènes.
Emmanuel Lescot, adjoint à la tauromachie, a ensuite salué la mémoire de l’éleveur Cyril Colombeau, « emporté par sa passion il y a 19 ans jour pour jour », et dont la statue trône sur le rond-point voisin des papeteries Etienne. Les toros de la ganaderia portant son nom, désormais dirigée par sa nièce Emma Colombeau, sont à l’affiche de la novillada de l’école taurine du pays d’Arles, programmée samedi matin. En attendant, des animations taurines sont prévues tous les jours à l’Espace toros, ouvert de 11h à 19h jusqu’au jeudi 6 avril.