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Culture / Patrimoine, Tradition
Publié par Romain Vauzelle le
Le feu et la glace, le Pérou et la France, la jeunesse face à l’expérience. Mais le même courage, la même volonté de faire passer les toros au plus près de leur habit de lumières. En quittant le Patio « Chez Chico » dans la nuit arlésienne, ce vendredi 3 février, les aficionados n’avaient que ce duel à la bouche : Sébastien Castella – Andres Roca Rey. Date : samedi 8 avril 2023. Lieu: arènes d’Arles.
Voilà pour la grande affiche de la prochaine feria de Pâques. Mais les cartels annoncés par le directeur de l’amphithéâtre Jean-Baptiste Jalabert recèle d’autres atouts. Les retrouvailles entre le matador Daniel Luque et l’élevage de Victoriano del Rio, touchés par la grâce à Pâques 2022. Le grand retour des mythique toros gris de Victorino Martin. Ou encore l’identité arlésienne incarnée par la forte représentation de toreros (Juan Leal, Fabien Castellani, Martin Morilla) et de toros (tout le bétail des novilladas) du Pays d’Arles.
« Fidèles à l’identité et au prestige des arènes d »Arles »
« On s’est attaché à être fidèles à l’identité et au prestige des arènes d’Arles, comme l’illustre le retour de Sébastien Castella dans le cadre d’un mano a mano exceptionnel avec le numéro 1 du moment, Roca Rey » a insisté Jean-Baptiste Jalabert. Ce dernier détient « la baguette magique pour concocter des cartels de rêve » a salué le maire d’Arles après avoir rappelé qu’Arles, « ville taurine, ville de résistance », avait été en première ligne pour défendre la corrida face au récent projet de loi d’abolition. Et l’adjoint à la tauromachie Emmanuel Lescot de dire son enthousiasme devant l’année taurine qui s’annonce : « Nous allons vivre une grande saison ! »
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