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En ce moment, entre les murs de la ville, il semble se jouer comme une danse à trois temps, une valse entre trois univers différents, dont la mesure est donnée par des œuvres et du talent. Ceux de Laure Boulay, Florence Grundeler, et Bernard Gille, en chefs d’orchestre de leurs créations, il n’y a qu’à suivre la cadence à travers leurs expositions.
Prenons pour commencer Florence Grundeler (Alyscamps) et Laure Boulay (église Saint-Blaise, salle des Pas perdus, parvis de l’hôtel de ville). Ce qui relie ces deux artistes, c’est l’attachement à un thème qu’elles déroulent au fil de leurs réalisations. L’une évoque à chaque instant le temps, et l’autre sculpte l’enfermement. La première peint, appose, compose, et la seconde façonne, forme, érige. La couleur est absente. On oserait même dire qu’il n’y a pas d’extravagance dans leurs œuvres, alors qu’elles impressionnent pourtant, elles intimident presque. Chacune en tous les cas délivre un message fort, et semble vouloir justement se délivrer en créant. C’est en cela que l’art de Florence Grundeler et celui de Laura Boulay se rejoignent.
Deux destins liés par l’amour de la matière et ce qu’elles parviennent à en faire.
Deux chemins qui se croisent en ce moment dans la ville, et qui permettent à qui les empruntent de découvrir leurs univers à l’une et à l’autre.
Quant à Bernard Gille (chapelle des Trinitaires), ce sont les images que lui grave. Sur pellicules et dans la mémoire d’Arles. Des images en arrêt ou en mouvement. Des photographies notamment, qui l’ont amené à voyager comme elles nous transportent nous-mêmes, face à ce que certaines personnes vivent, ou face à ceux qui, avant lui, ont brillé en photographie, dont Lucien Clergue son ami.
Alors si vous devez choisir, choisissez les trois.
Photo de couverture : Rosalie Parent / Ville d’Arles.