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Deux médailles d’argent aux championnats d’Europe de Ju-jitsu brésilien, trois nouvelles ceintures noires au Judo Club Arlésien Griffeuille et une reconversion réussie pour le karatéka Farouk Abdesselem : les athlètes arlésiens ont brillé ces dernières semaines.
Deux Arlésiens sont montés sur le podium fin janvier lors des championnats d’Europe de jiu-jitsu brésilien (JJB). Ce n’est pas un mince exploit dans cette discipline très en vogue, quelque part entre la lutte et le judo, qui a réuni 5000 athlètes pour à Paris pour cette compétition. Déjà médaillé d’agent en 2022, Olivier Thibaud a récidivé dans sa catégorie des – de 70kg, échouant pour deux petits points en finale face à son adversaire roumain. Cédric Cadour a lui aussi été sacré vice-champion d’Europe en – de 100kg. Un résultat particulièrement remarquable pour l’ancien troisième ligne du Rugby Club Arlésien, qui a commencé le JJB il y a à peine deux ans sur les tatamis du gymnase Mistral, QG du club de jiu-jitsu brésilien.
Pendant qu’une belle aventure commence pour Cédric Cadour, une page se tourne pour Farouk Abdesselem. Âgé de 31 ans, le karatéka arlésien a mis un terme à une riche carrière d’athlète. Sélectionné en équipe de France dès l’âge de 14 ans, il a collectionné les médailles nationales et internationales et était encore capitaine de la délégation tricolore aux championnats du monde 2021, à Dubaï. « L’absence du karaté aux JO de Paris a provoqué une perte de motivation, explique-t-il. A ce moment-là l’Indonésie m’a proposé de devenir l’entraîneur national, j’ai décidé d’accepter ce nouveau challenge. » Et les débuts de l’Arlésien dans son nouveau costume de coach sont prometteurs : l’Indonésie a remporté quatre médailles aux Jeux d’Asie du sud-est. Prochain objectif : un titre suprême aux Jeux d’Asie.
Toujours sur les tatamis, mais cette fois de judo, trois espoirs du Judo Club Arlésien Griffeuille (JCA) ont franchi une étape vers le haut niveau en recevant la mythique ceinture noire. Il s’agit de Mehdi Messaoud, Corentin Boyer et Thomas Lafaye. Le premier, qui fait ses débuts au gymnase Mauger dès l’âge de 4 ans, est actuellement au Pôle espoirs de Marseille et fait la fierté de sa maman, elle-même championne de France en 1990. Le second, lycéen a Pasquet, est double champion senior de la Région Sud alors qu’il est encore junior. Une précocité qu’il partage avec Thomas Lafaye, lui aussi auréolé d’un titre régional. « Ils font la fierté de notre club, salue Pascal Thual, éducateur au JCA. Ils du pourront désormais s’entraîner avec cette ceinture noire à laquelle ils devront faire honneur ».